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Written by Z GhislainPremière agence de microfinance au Burkina Faso (PAMF BF) : L’agence du grand marché de Ouagadougou officiellement ouverte
Written by ITS BurkinaLa Première agence de microfinance au Burkina Faso (PAMF BF), au cours d’une cérémonie organisée ce mardi 31 juillet 2018, a officiellement lancé les activités de sa deuxième agence de Ouagadougou, dénommée « agence grand marché ». C’était en présence de Bienvenue Pruess/Wourougou, conseillère technique à la mairie de Ouagadougou, représentant le parrain de la cérémonie, le maire Armand Béouindé.
Née au Burkina Faso, à Banfora en 2006, la Première agence de microfinance au Burkina Faso (PAMF BF), aujourd’hui présente dans 9 localités du pays, notamment Zorgho, Koupéla, Bobo-Dioulasso, etc. a procédé à l’ouverture d’une seconde agence à Ouagadougou. En effet, après l’agence du quartier Dapoya, une autre agence, située cette fois en plein cœur du grand marché de la ville, s’est ouverte.
A alors écouter le responsable des opérations pays de l’institution de microfinance, l’ouverture de l’agence se justifie par le simple fait de vouloir se rapprocher de la clientèle, « cette agence nouvelle qui s’ouvre est un moyen pour nous d’être plus proche de nos clients et de les accueillir dignement », a-t-il indiqué. Ainsi, poursuit-il, « en un mois d’activité, cette nouvelle agence baptisée ‘’grand marché’’, a déjà financé des microprojets à hauteur de 150 millions de FCFA ».
- Eric Marquer, directeur général de PAM BF
A en croire un autre propos du responsable, la Première agence de microfinance du Burkina Faso (PAMF BF) permet à ses clients d’ouvrir des comptes d’épargnes sans aucun frais (frais d’ouverture et de gestion). Et vient d’orienter ses financements à l’endroit des promoteurs des Petites et moyennes entreprises(PME) avec des montants allant jusqu’à 30 millions de FCFA.
L’inauguration d’une seconde agence dans la capitale burkinabé, selon Eric Marquer, directeur général du PAMF BF, illustre un changement de stratégie de son agence. « On veut être plus proche des commerçants et des entrepreneurs et non seulement du monde rural où nous étions maintenant avec nos 10 agences précédentes. On vient au centre-ville où on pourra toucher d’autres types de population, qui ont besoin de financement, de trésorerie pour pouvoir développer leurs activités », a-t-il fait savoir.
- A l’occasion de la visite guidée de l’agence
Bienvenue Pruess/Wourougou, conseillère technique à la mairie de Ouagadougou, représentant le parrain de la cérémonie, Armand Béouindé, a pour sa part noté que l’ouverture de « l’agence grand marché », à travers ses conditions de souplesse et autres, permettra une relance économique de toutes les affaires. « C’est une opportunité pour tous les ouagalais, surtout ceux qui sont dans le domaine des affaires et qui ont besoin de financement », a-t-elle signifié. De fait, elle invite les différents acteurs économiques de la ville à profiter des offres qui leur sont offerts.
Conditions d’ouverture de compte
- Eric Marquer, directeur général de la Première agence de microfinance au Burkina Faso(PAM BF) en compagnie de la représentante du Parrain de la cérémonie, lors de la coupure du ruban
Pour toute personne physique désireuse d’ouvrir un compte à la Première agence de microfinance du Burkina Faso (PAMF BF), il est seulement demandé 2 photos d’identité et une copie légalisée de la pièce d’identité (CNIB ou Passeport). Quant aux entreprises, ce sont 2 photos des deux signataires et une copie légalisée du RCCM et IFU, qui sont exigées. En ce qui concerne les groupements ou associations, 2 photos des deux signataires ainsi qu’une copie légalisée de l’agrément, du RI et de la liste des membres sont nécessaires.
La PAMF, c’est également des produits d’épargne dont le dépôt à vue (DAV) commence à partir de 1 000 FCFA et le dépôt à terme (DAT), rémunéré jusqu’à 7%. Egalement présente au Mali et en Côte d’ivoire, Elle a pour mission de réduire la pauvreté en offrant des services financiers et non financiers de proximité aux populations les plus démunies.
Tambi Serge Pacôme Zongo
Lefaso.net
Développement du commerce : Des acteurs se concertent sur la facilitation des échanges
Written by ITS BurkinaLe Centre du commerce international (ITC), en collaboration avec l’UEMOA et l’Union européenne, a organisé ce mardi 24 juillet 2018, un atelier régional sur la facilitation des échanges. L’objectif de cet atelier, c’est d’adopter une approche régionale pour la mise en œuvre de l’accord de facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). C’est aussi une occasion de présenter aux membres, le système d’alerte précoce des obstacles et le rapport 2017 de la surveillance commerciale de l’UEMOA. Ouvert ce mardi, l’atelier refermera ses portes le 27 juillet prochain.
Accélérer la dynamique d’intégration régionale, c’est l’objectif de l’ITC, de l’UEMOA et de l’Union européenne. Pour ce faire, les trois institutions organisent, ce mardi 24 juillet, un atelier régional sur la facilitation des échanges. L’objectif de cette rencontre est d’adopter une approche régionale pour la mise en œuvre de l’accord de facilitation des échanges de l’OMC. Cette réunion, a rappelé Victoria Tuomisto, conseillère en facilitation des échanges pour le compte de l’ITC, sera aussi l’occasion de présenter aux membres le système d’alerte des obstacles au commerce. Cela leur permettra d’être informés des principales barrières entravant les échanges. Il est prévu aussi la présentation du rapport de surveillance commerciale de l’UEMOA 2017.
Cette activité se tient dans le cadre du Projet d’appui à la compétitivité du commerce et à l’intégration régionale des pays de l’UEMOA. Il est financé à hauteur de trois millions d’euros, a informé Andrea Leone, chef d’équipe Intégration régionale et infrastructures de l’Union européenne. Ainsi, les membres des comités nationaux de facilitation des échanges et le secteur privé burkinabè seront sensibilisés à l’impact du numérique sur la transparence et la facilitation des échanges régionaux.
Dans la 2e partie de l’atelier, les participants vont échanger sur les plans d’action nationaux pour la dématérialisation du certificat d’origine dans l’espace UEMOA et les recommandations d’une étude pour la mise en place du code-barres dans l’espace ouest-africain. Avec ce projet, c’est un pas vers l’intégration régionale qui se dessine pour l’UEMOA.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
Du 27 octobre au 5 novembre 2017, l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina Faso (APEX-Burkina) organise la 4e édition de la Foire internationale multisectorielle de Ouagadougou (FIMO).
La FIMO est une manifestation commerciale dont l’objectif est de soutenir et de promouvoir l’offre burkinabè sur le marché régional et international tout en créant un espace de rencontres et d’échanges. Egalement, une opportunité de réfléchir sur les problèmes liés aux échanges dans la sous-région en vue de présenter les opportunités actuelles et futures.
« Développement du commerce sud-sud, facteur d’intégration économique et source d’emploi pour la jeunesse ». C’est sous ce thème que se tient la 4e édition de la FIMO du 27 octobre au 5 novembre 2017. Les professionnels, hommes d’affaires, investisseurs, ont pris d’assaut le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) dans le cadre de la FIMO 2017.

Des exposants sont venus de différents continents pour présenter des produits. Notamment, des ustensiles de cuisine, de la mode, de la gastronomie, des technologies dans le domaine de la conservation, tels sont entre autres les différents produits exposés au FIMO 2017.
lire aussi : « EXPORTATION : LA 4E ÉDITION DU FIMO DU 27 OCTOBRE AU 5 NOVEMBRE 2017»
En marge de la foire du FIMO, s’est tenue du 28 au 30 octobre 2017 le forum de l’emballage des pays de l’UEMOA sur le même site sous le thème « emballage de qualité, facteur de compétitivité des entreprises à l’exportation ». Pendant les trois jours, des entreprises de fabrication d’emballages d’Afrique, d’Europe et d’Asie ont montré leur savoir-faire par des expositions d’échantillons de produits d’emballages et des équipements.
Abdoul Aziz Nikiéma, exposant dans le stand Eco prestige Burkina qui est une unité de production de sac biodégradable, a laissé entendre que « nous ne sommes pas venus pour vendre au détail, mais plutôt faire connaitre nos produits ».

Il s’agit des sacs de différents formats faits à partir de tissu biodégradable dont les prix vont de 100 à 500 FCFA. Le biodégradable est une matière qui peut se dégrader tout seul dans la nature au contact des éléments naturels comme la chaleur, l’humidité, le soleil, etc.
Abdoul Aziz Nikiéma a affirmé que les sachets plastiques tuent environ 30% du bétail et empêchent l’eau de pluie de s’infiltrer dans le sol.
En rappel, la 3e édition de la FIMO s’est tenue du 29 mai au 7 juin 2015 sous le thème « logistique/transport et compétitivité des entreprises exportatrices ».
Jules César KABORE
lesaffairesbf
Les « Koudou du Faso » 2017 : Les meilleurs acteurs récompensés
Written by ITS BurkinaOXFAM Burkina et ses partenaires ont organisé du 27 au 29 octobre 2017 à Ouagadougou la 4e édition des « Koudou du Faso ». Une foire dédiée à la promotion et à la visibilité des producteurs agricoles et des restauratrices burkinabè. Après 3 jours de promotion des produits locaux et produits agricoles nationaux, l’heure était à la récompense, ce dimanche 29 octobre 2017.
Les « Koudou du Faso » est une aubaine offerte aux restaurateurs burkinabè pour valoriser aussi bien sur le plan culinaire que nutritionnel les produits locaux et de faire de bonnes affaires à travers cette foire.
« Notre ambition était de dire aux Burkinabè, qu’ils peuvent satisfaire leurs besoins alimentaires en qualité et en quantité en se contentant de ce qui est produit et transformé au Burkina Faso », a laissé entendre le directeur pays de OXFAM, Omer Kaboré.
La 4e édition des « koudou du Faso » a été marquée par une série d’activités et des plaidoyers. La confédération paysanne du Faso, les restaurateurs et restauratrices ont posé des doléances à l’endroit du ministère en charge de l’agriculture. Il s’agit, entre autres, de l’application totale de la mesure relative à la prise en compte des mets et produits locaux dans les cérémonies administratives publiques au niveau national.

Egalement, la création d’un centre de formation dans le domaine de la restauration des mets locaux et la prise des mesures pour limiter la concurrence des produits étrangers. Le représentant du ministre en charge de l’agriculture, Tenga Ramdé, a fait comprendre que « l’aspiration au progrès économique et social passe par l’essor du secteur agricole qui constitue la principale source de devises pour la majorité de la population ».
Par ailleurs, les « Koudou du Faso », c’est une mise en évidence des talents et capacités des producteurs et transformateurs burkinabè à travers une exposition vente des produits agricoles, un concours d’art culinaire et la vente de mets locaux.
Lire aussi « Promotion des produits locaux : Voici les « Koudou du Faso », 4e édition »
Pendant 3 jours, les producteurs et transformateurs ont rivalisé de talents pour montrer une diversité de mets locaux. Ainsi, dans la catégorie exposition des produits transformés, le premier prix est revenu à Madame Diallo avec son « savon à base de lait de vache « Savon NAFORE ». Dans la catégorie des produits non transformés, c’est madame Sedogo qui l’emporte avec son miel brut.

La section restauration, dans la catégorie boisson a été remportée par madame Bassono Florence avec son « jus de patate douce à chair orange » et au niveau de la catégorie entrée, c’est Marie Delphine Somé qui l’emporte avec sa «salade composée de Moringa ».
Par contre, la catégorie dessert est revenue à Rosine Charlotte Dipama avec sa « crème glacée aux feuilles et graines de Moringa » et dans la catégorie plat de résistance, la victoire est à Blandine Bouda avec son plat « Noaga la beogo », qui gagne une somme de 200 000 FCFA et une moto.
En rappel, la troisième édition des « Koudou du Faso » s’est tenue le samedi 19 octobre 2013 au SIAO.
Jules César KABORE
Burkina 24